Accessibilité numérique : améliorons nos arguments !

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Cet article date déjà de 2020, mais il reflète toujours nos convictions aujourd’hui.

À l’occasion du Global Accessibility Awareness Day (GAAD), nous vous proposons de réfléchir ensemble aux arguments que nous utilisons pour convaincre autrui que l’accessibilité numérique est indispensable.

Nous estimons que promouvoir l’accessibilité numérique avec maladresse, c’est prendre le risque d’en venir à négocier le droit fondamental de la personne.

Des comparaisons maladroites à des domaines voisins, à un validisme plus ou moins conscient… Nous vous proposons un tour d’horizon de quelques arguments pour l’accessibilité qui posent question.

Un engagement en proie à de nombreuses résistances

Si vous lisez notre blog, alors il y a de grandes chances pour que vous partagiez la conviction que l’accessibilité est un combat crucial pour garantir l’égalité en droits des personnes en situation de handicap, notamment concernant leurs droits d’accès aux contenus numériques.

Le droit des personnes handicapées est le socle de la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU, signée et ratifiée par la France. Cette Convention établit comme principe essentiel le devoir qu’a la société de répondre aux besoins des personnes handicapées, au nom des droits fondamentaux de la personne humaine.

Dans ce contexte, l’accessibilité a pour objectif global de lutter contre les discriminations systémiques à l’encontre des personnes handicapées, et de leur donner accès à une société initialement conçue par des personnes valides pour des personnes valides [1].

La notion d’accessibilité numérique quant à elle a émergé au cours des années 90. Longtemps méconnue dans la communauté du web, elle s’est vite heurtée à de puissantes résistances, l’une des plus courantes étant malheureusement « nos clients ne sont pas handicapés, nous n’avons donc pas besoin de rendre nos sites accessibles ».

C’est pourquoi l’élaboration d’un argumentaire pertinent et convaincant est devenue une composante essentielle de l’engagement en faveur de l’accessibilité numérique. Il nécessite autant de maîtriser le « comment faire » que le « pourquoi faire ».

Déconstruire le langage, un processus délicat

Aujourd’hui encore, ce travail pédagogique perdure. La pertinence des arguments pour l’accessibilité numérique continue à animer de nombreux débats. Ceux-ci tendent parfois à vider ce combat de sa substance politique, détournant, selon nous, l’accessibilité de sa raison d’être.

Confronter des arguments courants à l’aune du politique est un processus globalement inconfortable et, de fait, impopulaire, car cela remet en cause de nombreuses croyances ainsi qu’une conception « valido-centrée » [2] du monde, c’est-à-dire un monde conçu par et pour des personnes valides (personnes n’ayant pas de déficience ou de problème de santé au long cours [3]).

Cette déconstruction est particulièrement délicate car elle nécessite que nous reconnaissions nous-même avoir, ou avoir eu, recours à des arguments problématiques, soit à notre insu, soit, pire, en pensant bien faire.

Défendre l’accessibilité numérique au quotidien demande une énergie considérable. C’est un sujet passionnant dans lequel on s’implique entièrement ; pour certain·es d’entre nous, c’est même le combat d’une vie, en particulier lorsque l’on est en situation de handicap soi-même, et/ou lorsque nos proches le sont. S’engager en faveur de l’accessibilité numérique peut donc avoir une dimension affective.

Ainsi, certains arguments que l’on a l’habitude d’utiliser en toute bonne foi peuvent être problématiques, voire en contradiction avec les valeurs que l’on défend. Quand on en prend conscience, cela peut fortement émouvoir, provoquer de l’inconfort, voire donner lieu à des réactions assez vives.

Notre objectif

Chez Access42, nous en faisons l’expérience depuis des années : si certaines de nos prises de position publiques ont parfois pu crisper, nous souhaitons aujourd’hui présenter plus en détails ce qui nous semble problématique dans certains arguments avancés en faveur de l’accessibilité numérique.

Nous estimons en effet que l’enjeu de l’accessibilité numérique est trop important pour que nous nous contentions d’arguments impropres, et nous rejetons collectivement le principe « l’essentiel c’est que l’on parle de l’accessibilité, tant pis si c’est mal fait ».

Quelques arguments fréquents qui posent question

« L’accessibilité ça sert à tout le monde, pas qu’aux personnes handicapées »

« Pas que ».

Pas que.

La violence symbolique de ce « pas que » !

Nous touchons là à un discours validiste très courant, qui invisibilise les personnes handicapées et relativise leurs besoins spécifiques et légitimes.

Il consiste à dire que le droit fondamental des personnes handicapées ne suffit pas à justifier la mise en œuvre de l’accessibilité numérique, et que forcément, les personnes valides devraient en bénéficier pour justifier l’investissement.

À l’origine de cet argument se trouvent les bénéfices induits que certaines adaptations d’accessibilité peuvent avoir sur un public plus large.

Prenons l’exemple des sous-titres des vidéos : si ceux-ci sont indispensables au quotidien pour que les personnes sourdes et malentendantes puissent comprendre ce qui est exprimé à l’oral et soient informées des sons permettant de comprendre la situation, ils peuvent aussi servir à une personne valide qui regarderait une vidéo dans le métro, mais aurait oublié ses écouteurs. Toutefois, il s’agit là d’un usage ponctuel et dispensable.

En recentrant le débat sur les personnes valides et leur confort d’utilisation, les arguments mettant en valeur les bénéfices induits de l’accessibilité éclipsent les besoins essentiels des personnes handicapées.

Citons d’autres exemples de bénéfices induits, plus problématiques. Ainsi, selon certains articles et sites, l’accessibilité numérique ne servirait pas seulement aux personnes handicapées, mais également :

Capture d’écran du site LipSurf, un outil permettant de contrôler son ordinateur à la voix. Une illustration représente une personne a priori valide, assise devant son ordinateur, et contrôlant son ordinateur à la voix parce que son chat est couché sur le clavier.

Recourir aux bénéfices induits pose toujours question, car les critères d’accessibilité n’entraînent pas tous des bénéfices induits, loin de là. Et c’est normal : ces critères n’ont pas été conçus pour servir aux personnes valides, mais bien pour résoudre des situations de handicap et faciliter le recours à des technologies d’assistance.

Si vous utilisez ces arguments, vous réussirez peut-être à convaincre, dans un premier temps du moins. Ensuite, vous risquez de vous voir opposer une fin de non-recevoir au moment des arbitrages concernant votre demande de ressources pour mettre en place des adaptations spécifiques aux personnes handicapées. Par exemple, les liens d’accès rapide destinés spécifiquement aux personnes qui ne peuvent pas utiliser la souris, et obligatoires dès le niveau simple A du RGAA.

Dire que « l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap va bénéficier à tout le monde », c’est donc prendre le risque de brouiller le message initial et de se retrouver dans une impasse.

Il ne faut pas confondre d’une part les problématiques essentielles d’accès pour les personnes en situation de handicap que se propose de résoudre l’accessibilité numérique, et d’autre part des problématiques d’utilisabilité pour tous les utilisateurs qui ne sont pas de son ressort. Les WCAG sont très claires à ce sujet d’ailleurs.

Depuis la création d’Access42, la conviction que l’accessibilité, c’est avant tout pour les personnes handicapées nous anime.

Pour en savoir plus sur la nature problématique d’une argumentation basée sur les bénéfices induits de l’accessibilité numérique, nous vous invitons à lire ou à relire l’article de Jean-Pierre Villain sur les conséquences de la loi ELAN pour l’accessibilité.

« L’accessibilité est importante car nous sommes tous un peu handicapés »

Elisa Rojas a souligné l’absurdité de ce type de discours dans un tweet historique :

« En fait les valides, ils sont comme nous. Ce sont des êtres humains. On est tous un peu valide quelque part. »

#SiLesHandisParlaientCommeLesValides

Comme le rappelle le CLHEE (Collectif Luttes et Handicaps pour l’Égalité et l’Émancipation) dans son manifeste :

(Le) handicap est un fait, une donnée de l’existence avec laquelle les personnes concernées composent au quotidien, et qu’il n’appartient pas aux personnes dites valides de le connoter arbitrairement, positivement ou négativement. (…)

(Le validisme) se traduit par des discours, actions ou pratiques paternalistes, condescendants et dénigrants à l’égard des personnes handicapées.

Lorsqu’une personne valide déclare que l’on serait « tous un peu handicapés », peut-être souhaite-t-elle jouer la carte de la solidarité, et dire que « nous sommes tous dans le même bateau ».

Or, c’est faux : les personnes valides, du haut de leurs privilèges, n’ont aucune idée de ce que c’est de vivre avec une ou plusieurs déficiences, visibles ou non, au quotidien.

Outre les éventuelles conséquences physiques, sensorielles et/ou psychiques de ces déficiences, les personnes valides ne subissent pas les discriminations et les violences dont font l’expérience les personnes handicapées au quotidien, tout au long de leur vie.

« On est tous un peu handicapés » : si ce genre de déclaration, au mieux naïve, peut avoir une connotation « bienveillante » pour la personne qui la fait (rappelant au passage la pitié et la charité contre lesquelles le modèle social du handicap s’inscrit), ce n’est hélas bien souvent qu’une déclaration d’intention.

Comme l’écrit le CLHEE dans son manifeste : « Le discours médiatique consacré au handicap doit sortir du registre de l’émotion et être replacé dans son contexte économique, social et politique ».

Comparer l’accessibilité à des domaines voisins

L’accessibilité est un droit fondamental. Ce n’est ni une fonctionnalité, ni une optimisation, ni une bonne pratique, ni une évolution à implémenter « un jour »* (* comprendre : « jamais »).

L’accessibilité est un pré-requis majeur qui doit être pris en compte dès le début, puis tout au long de la vie d’un projet numérique.

Ce n’est pas un sujet comme les autres. Si votre site n’est pas accessible (et par là, on entend : s’il n’est pas conforme aux WCAG), alors cela signifie concrètement que les personnes en situation de handicap auront des difficultés à l’utiliser.

Dans certains cas, elles pourraient même ne pas du tout pouvoir s’en servir, en fonction du type d’erreurs présentes, plutôt que de leur nombre : une seule erreur d’accessibilité pouvant bloquer complètement le processus pour une personne handicapée.

Ainsi, mettre en balance le référencement (ou autres) et l’accessibilité, c’est comme mettre en balance la création de valeur pour les actionnaires et le droit inaliénable des salarié·es de vivre décemment.

(Le) vrai bénéfice de l’accessibilité du web, et le seul qui vaille en définitive, c’est que certaines personnes, celles qui depuis toujours sont considérées comme des citoyens de seconde zone, vont enfin pouvoir faire un truc banal à pleurer : consulter et utiliser un site web, comme n’importe qui.

Olivier Nourry, Le vrai bénéfice de l’accessibilité

Si vous avez vraiment besoin de comparer l’accessibilité à une autre discipline, alors la sécurité serait sans doute plus pertinente que le référencement par exemple. (Voir Dire qu’un site ou une appli « à peu près accessible » suffit).

« L’accessibilité numérique améliore le référencement »

La confusion entre accessibilité numérique et gains pour le référencement web (SEO [4]) est très fréquente.

En effet, on entend souvent dire que mettre en place l’accessibilité numérique garantirait un meilleur référencement, car les moteurs de recherche seraient « aveugles et sourds eux aussi ».

Outre la comparaison embarrassante entre les besoins des personnes aveugles d’une part (= des êtres humains) et le fonctionnement des moteurs de recherche de l’autre (= des machines), un éventuel bénéfice SEO de l’accessibilité reste à prouver.

Ce qui est présenté comme bon pour le référencement n’est pas forcément bon ni souhaitable pour l’accessibilité. Voici quelques exemples :

  • alternatives d’images : certain·es expert·es SEO recommandent de renseigner systématiquement toutes les alternatives d’images en y plaçant des mots-clés pour accentuer la thématique de la page et la faire ainsi remonter plus haut dans les résultats de recherche. A contrario, pour l’accessibilité, il faut fournir une alternative pertinente pour chaque image porteuse d’information, mais aucune alternative pour les images décoratives au risque de créer du bruit inutile, voire de la confusion, pour les personnes aveugles utilisant la synthèse vocale de leur lecteur d’écran ;
  • hiérarchie des titres HTML (h1, h2, etc.) : pour l’accessibilité, la structuration des contenus avec des titres est très importante, car les personnes handicapées ayant recours à une technologie d’assistance peuvent avoir à leur disposition des raccourcis leur permettant de naviguer plus facilement dans la page. Pour une personne aveugle, qui n’a pas de vision d’ensemble de la page, consulter les titres présents lui permet d’emblée de se représenter de quoi traite le contenu. On attend donc que tous les titres nécessaires soient présents, même s’ils sont redondants d’une page à l’autre. Cela entre parfois en contradiction avec certaines recommandations SEO.

Pour en savoir plus sur l’accessibilité des images et des titres, ne manquez pas notre article Communication : 5 principes pour rendre vos contenus web accessibles.

Dire qu’un site ou une appli « à peu près accessible » suffit

L’accessibilité numérique est un standard international et une norme ISO. Un site ou une appli est donc conforme à la norme, ou il ne l’est pas.

Comment établit-on cette conformité ? On audite le site ou l’appli en question en les comparant à la norme. Si tous les critères applicables sont correctement implémentés, alors on considère que le service est accessible. (Pour en savoir plus, ne manquez pas notre article La conformité au RGAA : qu’est-ce que c’est ?.)

Ainsi, quand quelqu’un dit qu’un site ou une appli est « à peu près accessible », « moyennement accessible » ou « presque accessible », cela signifie tout simplement qu’ils ne le sont pas — pas plus qu’une discothèque serait « à peu près » sécurisée contre les risques d’incendie, ou qu’un avion serait « à peu près » en état de voler.

En matière de numérique, le risque est tout aussi réel : il serait impensable de dire d’un site qu’il est « à peu près » sécurisé. Soit il l’est, soit il ne l’est pas.

Ainsi, lorsqu’un ou plusieurs critères d’accessibilité ne sont pas respectés, alors cela signifie concrètement que pour de nombreuses personnes en situation de handicap, l’utilisation du site ou de l’appli sera compliqué voire impossible.

C’est d’autant plus grave que la grande majorité des critères d’accessibilité obligatoires sont de niveau simple A, c’est-à-dire le niveau d’accessibilité le plus indispensable : dans WCAG 2.1, les critères simple A représentent 60% des critères obligatoires.

Pour le dire autrement : il y a des contenus accessibles et des contenus inaccessibles, et entre ces deux bornes il n’y a que des catastrophes.

Notons cependant que, conformément à la Directive européenne relative à l’accessibilité numérique [5], le RGAA 4 admet qu’un site web puisse être « partiellement conforme » si au moins 50 % des critères de contrôle du RGAA sont respectés. En-deçà, le site est considéré comme « non conforme ».

Un site n’est considéré « totalement conforme » que si 100% des critères applicables sont respectés. CQFD.

Conclusion

L’accessibilité numérique est un sujet d’une importance capitale, et toutes les personnes sensibilisées au sujet ont à cœur de la mettre en œuvre et de la promouvoir. Mais tous les arguments pour le faire ne se valent pas.

Selon nous, il est essentiel de sortir l’accessibilité des arguments paternalistes et validistes, et de rappeler qu’il s’agit d’un droit fondamental.

L’accessibilité n’est pas une fonctionnalité qu’il serait de bon ton d’implémenter un jour, peut-être ; ce n’est pas non plus une bonne pratique à cocher dans une liste. L’accessibilité, c’est la loi, et le refus d’aménagement raisonnable constitue une discrimination.

De même, les arguments en faveur de l’accessibilité s’appuyant sur les supposés bénéfices induits pour les personnes valides sont problématiques. Teintés d’un validisme souvent inconscient, ils contribuent à invisibiliser les personnes en situation de handicap et leurs besoins, au profit des personnes valides, qui sont déjà privilégiées.

Pour sensibiliser autrui à l’accessibilité, nous recommandons de favoriser les retours d’expérience et la formation de tous les profils prenant part à un projet (et pas uniquement les équipes techniques).

La conformité aux standards d’accessibilité est mesurable et peut donc être implémentée progressivement. In fine, la satisfaction de réaliser un travail rigoureux et utile, ayant du sens et dont l’accessibilité peut être mesurée, vaut tous les discours approximatifs du monde.

À propos

  • Équipe Access42

    Access42 est un cabinet de conseil français spécialisé en accessibilité numérique. Ses services incluent des audits d’accessibilité (RGAA, WCAG, RAAM, norme européenne EN 301 549), de l’accompagnement personnalisé ainsi que des formations à l’accessibilité adaptées à tous les métiers du numérique.

3 commentaires

bonjour, serait il possible svp de préciser où se trouve l'information selon laquelle "conformément à la Directive européenne relative à l’accessibilité numérique [5], le RGAA 4 admet qu’un site web puisse être « partiellement conforme » si au moins 50 % des critères de contrôle du RGAA sont respectés"..car cette information me semble cruciale, notamment pour toutes les sociétés mal informées qui font des audits et prévoient des contre audits alors qu'ils sont déjà au dessus des 50%..

Bonjour,

Vous trouverez le détail des mentions obligatoires définies par le RGAA 4 dans la page Obligations d’accessibilité numérique du RGAA 4, rubrique « Mentions et pages obligatoires ».

Ci-dessous, j’en reprends un extrait, et je surligne le passage sur la mention « partiellement conforme » :

La page d’accueil des services de communication au public en ligne affiche obligatoirement l’une des mentions suivantes :

  • « Accessibilité : totalement conforme » si tous les critères de contrôle du RGAA sont respectés ;
  • « Accessibilité : partiellement conforme » si au moins 50 % des critères de contrôle du RGAA sont respectés
  • « Accessibilité : non conforme » s’il n’existe aucun résultat d’audit en cours de validité permettant de mesurer le respect des critères ou si moins de 50 % des critères de contrôle du RGAA sont respectés.

En espérant que cela puisse répondre à votre demande. À bientôt !

Bonjour et merci pour cet article qui me fait remettre en cause certains éléments de langage qu'il m'arrive d'utiliser.

Je me permets une suggestion : si je trouve l'article très utile, j'aurais trouvé plus constructif de proposer des formulations alternatives.
Ne pas se concentrer que sur ce qu'il ne faut pas dire, mais aussi sur ce qu'on pourrait dire à la place.

En toute transparence, en tant que valide sensibilisé à l'accessibilité, mais ne côtoyant pas de personnes handicapées au quotidien, j'ai toujours un peu l'impression de marcher sur des œufs quand je parle de handicap à un client ou des étudiants.

Si ce genre d'article m'amène à me questionner, à défaut de contre-exemples, j'aurais du mal à faire évoluer mon langage.

Si vous avez des conseils, je suis preneur.

D'avance merci,

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